Ulysse, héros de la mythologie grecque, est en route vers sa terre natale, Ithaque, après la longue guerre de Troie. Mais son voyage est semé d’épreuves. Pendant des années, il dérive de tempêtes en naufrages, retenu loin des siens.
Un jour, la mer déchaînée le rejette sur les côtes d’une île inconnue : celle des Phéaciens, un peuple paisible et accueillant. Épuisé et blessé, Ulysse s’endort sur la plage, sans savoir ce que l’avenir lui réserve.
Le lendemain matin, le destin place sur sa route une jeune femme : Nausikaa, fille du roi. Elle est venue laver du linge avec ses servantes près de la rivière. Leurs rires réveillent Ulysse, qui émerge des buissons.
Les jeunes filles s’enfuient, effrayées par ce naufragé inconnu — toutes sauf Nausikaa. Elle reste. Elle regarde cet homme avec courage et compassion, devine en lui plus qu’un vagabond. Ulysse s’adresse à elle avec humilité et respect. Il ne demande pas grand-chose : un peu d’aide, de quoi se couvrir, un peu d’écoute.
Touchée, Nausikaa lui offre ce dont il a besoin : des vêtements propres, de l’huile pour se laver, des paroles réconfortantes, et surtout, des conseils pour rejoindre la ville et le palais de son père, le roi Alcinoos.
Grâce à elle, Ulysse retrouve sa dignité et reprend son chemin. Au palais, il sera accueilli avec honneur, soigné, écouté. Peu après, les Phéaciens lui offriront un navire pour retrouver enfin son foyer, à Ithaque…
